La raison de ce choix est que, d'une part, la langue arabe s'écrit phonétiquement et que, d'autre part, les voyelles courtes s'écrivent sous forme de signes et non pas de lettres. En outre, la majorité des élèves n'a quasiment aucun vocabulaire arabe en mémoire (une image n'évoque donc pas un mot). C'est pourquoi il leur est plus aisé et plus profitable d'assimiler directement la relation lettre-son et le mécanisme signe-son.
Dans le souci de n'utiliser que des lettres déjà enseignées, tout en présentant chaque lettre au début, au milieu et à la fin du mot, il m'est arrivé d'inventer quelques mots ou d'en utiliser certains peu usités en arabe, surtout dans les premières leçons. Pour les illustrations, ne voyant aucune nécessité à prendre des représentations d'êtres vivants, j'ai préféré m'en tenir à celles d'objets. En bas de certaines pages figurent en français quelques notions importantes concernant la leçon.
L'auteur.